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Théodule Ribot au 19ème siècle disait, prenant parti dans la bataille pour décider de la conscience comme intégralité ou pas du psychisme : « L’individualité psychique n’est que l’expression subjective de l’organisme. »
Marcel Gauchet à la fin du siècle dernier, dans le livre qui retrace toute l’histoire de la réflexologie et de l’unité fonctionnelle du système nerveux, L’Inconscient cérébral, disait reprenant Schiff : « La vérité de l’expérience subjective, c’est son immanence radicale au corps. »
Aujourd’hui, la médecine hypertechnologique et spécialisée, se donne-t-elle encore une chance de saisir ce que l’être humain, être de langage, essaie de dire dans les modes d’expression qui l’assimilent aux autres animaux comme dans ceux qui le différencient à jamais ?
A ne pas faire une place pleine à la clinique médicale et à l’écoute de la souffrance des patients, la médecine dite moderne n’est-elle pas en train de mettre à mal la relation médecin-malade, pour le plus grand malheur des patients et des médecins ?
Comment les médecins d’aujourd’hui sont-ils intéressés, dans leur pratique, à la psychanalyse ?
Conférences, histoires cliniques, débats théoriques et échanges sur des vécus singuliers apporteront des éléments de réponse tout au long de ces trois jours.
